Georges Guelzec : j’ai décidé d’accepter ce challenge pour tenter de faire « bouger la FIG »

Rentré au club en 1953, d’abord gymnaste de haut niveau, entraîneur puis dirigeant du club, Georges Guelzec aura eu une carrière très liée au monde de la Gymnastique. Aujourd’hui, il se fixe un nouveau défi : celui de présider la Fédération Internationale de Gymnastique. A quelques jours de l’élection qui aura lieu mercredi prochain, Georges revient sur le début de cette aventure et nous livre les grandes lignes de son programme.

Georges, quand as-tu décidé de te lancer dans ce nouveau projet ?

Le président sortant Bruno Grandi m’a sollicité en avril 2014 pendant une réunion du Conseil Présidentiel de l’UEG. Ensuite, ce sont une trentaine de fédérations nationales qui se sont joints à la sollicitation. Après 3 mois de réflexion et de consultations avec la FFG, le CNOSF, le ministère, j’ai décidé d’accepter ce challenge en janvier 2015 pour tenter de faire « bouger la FIG ».

Peux-tu nous résumer en quelques mots ton programme et tes ambitions pour la Gymnastique mondiale ? 

Mon programme est partout. Il s’articule autour de 4 axes : la Gouvernance de la FIG, la communication et le marketing, les finances et bien sûr, l’aspect sportif. Mon programme a pour thème « la Gymnastique de Demain et d’Après-demain ». En effet, mon expérience et mon recul m’ont permis de ne pas être naïf et de ne pas croire que l’on pouvait tout changer rapidement. En revanche, de nombreuses contraintes (statuts FIG, contrats TV, sponsors, adoptions des mesures obligatoires en conseil exécutif…) font qu’il faut penser rapidement à la Gym de Demain et d’après-demain.

J’ai pour ambition de m’entourer d’une équipe jeune avec laquelle je pourrai commencer  la mise en place de ce programme pendant le prochain cycle (2016-2020), et notamment faire passer les principales réformes lors des deux assemblées générales. Puis, que la jeune équipe continue et finalise les projets sur le cycle suivant.

Dirigeant du club, puis à la FFG puis à l’UEG… La Nantaise aura-t-elle été point de départ d’une belle carrière ? 

Bien sûr, lorsque je suis rentré à La Nantaise à l’âge de 6 ans en 1953, j’étais loin de me douter de la carrière qui m’attendait à la fois en tant que gymnaste, entraîneur, juge, dirigeant technique et dirigeant administratif. Rien n’a été programmé, tout s’est réalisé par passion à chaque étape de ma vie, qui aura finalement été liée au monde gymnique.

Bonne chance, Georges, tout le club est derrière toi !